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Photo du rédacteurVéronique Rohan

Troubles du système musculosquelettique : soins naturels et prévention





Système musculosquelettique


Dans le système musculosquelettique, les systèmes musculaires et squelettiques travaillent ensemble pour maintenir et déplacer le corps :

  • les os servent à protéger les organes du corps, à soutenir son poids et à lui donner sa forme,

  • les muscles s'attachent à ces os et permettent le mouvement du corps.


Mais ce système est aussi sujet à nombreuses pathologies. Elle peuvent être dues à un traumatisme, au vieillissement mais également à l'activité professionnelle (Les TMS, troubles musculosquelettique, font partie des maladies professionnelles reconnues les plus fréquentes.)

Mauvaises positions, pratique sportive, chute, fragilités osseuses, maladies...nous sommes un jour ou l'autre tous confrontés à un problème lié à notre système musculosquelettique.

L'emploi d'antalgiques ou anti-inflammatoires est très fréquent. Mais pas anodin quant aux effets secondaires possibles. La nature peut alors venir à notre secours. Certaines plantes sont en effet reconnues pour agir efficacement sur ce type de pathologies : elles possèdent des propriétés anti-inflammatoires, antalgiques, voire reminéralisantes.


Nombre de cas sont donc susceptibles de s'améliorer avec des produits de soins naturels associés à des pratiques préventives. Voyons ceci plus en détail...



A - LE SYSTÉME MUSCULOSQUELETTIQUE : Rappel


1 – Le squelette humain


squelette axial et squelette appendiculaire
Squelette humain

Le squelette humain est composé de 206 os constants à l'âge adulte. Il remplit plusieurs fonctions majeures : protège les organes internes, maintient et donne forme au corps et permet le mouvement. C'est aussi le lieu de production des cellules sanguines, qui se déroule dans la moelle de certains os.


Il se divise en deux parties :

  • Le squelette axial (crâne, colonne vertébrale, cage thoracique)

  • Le squelette appendiculaire (ceinture pectorale, membres supérieurs et inférieurs, ceinture pelvienne).


2 - Os, articulations, cartilages, ligaments et tendons


Le système ostéo-articulaire comprend les os mais aussi d'autres structures et tissus conjonctifs qui soutiennent le corps et permettent son mouvement.




  • L'os est un tissu conjonctif : il possède des cellules, des fibres et de la substance fondamentale. Il a trois rôles essentiels : un rôle mécanique statique (soutien et protection) et dynamique (bras de levier de la transmission des forces musculaires), un rôle métabolique (99 % du calcium de l’organisme) et un rôle hématopoïétique (la moelle osseuse rouge est le siège de la formation des cellules sanguines pour les os du fœtus et les os plats).


  • Le cartilage est un tissu conjonctif composé de chondrocytes, de fibres de collagène et d’élastine ainsi que d’eau et de mucopolysaccharides. Il agit comme un amortisseur pour réduire la friction, protège contre l'usure des surfaces articulaires, assure la rigidité et l’imperméabilité des conduits et peut servir d'attache musculaire.


  • L'articulation est le point où deux os (ou plus) se connectent. Elle peut être fixe, légèrement mobile ou totalement mobile. Il existe 3 types d'articulations : fibreuse, cartilagineuse et synoviale. Les articulations sont richement innervées et vascularisées.

  • Le ligament permet de stabiliser l'articulation et l'empêche de se déplacer hors de son champ de mouvement. C est un élément passif, très rigide et élastique, qui s’attache d’un os à l’autre et assure la stabilité architecturale du corps humain. .

Il est habituellement lésé lors de « faux mouvements » ponctuels ou répétés.



  • Les tendons relient le système squelettique au système musculaire (terminaisons fibreuses des muscles chargées de les arrimer fortement aux os). Quand le muscle se contracte, il agit sur l'os, entrainant des mouvements. Sa structure rigide et faiblement élastique lui permet d’augmenter l’efficacité mécanique du corps musculaire.



3 – les muscles


Essentiels pour permettre la mobilité du corps humain, ils participent également à la respiration (ventilation pulmonaire), au déplacement de substances dans l’organisme (les contractions du muscle cardiaque qui propulse le sang dans les vaisseaux), à la mastication et à la déglutition, à la continence urinaire et fécale, etc...


Le corps contient 3 types de tissus musculaires : striés (squelettiques) dépendant de la volonté et mobilisant le système squelettique, lisses à contraction involontaire (viscères, vaisseau, peau), et mixtes (cœur, ouïe) :


  • Le muscle squelettique : ce sont les muscles qui dirigent les mouvements conscients (on en dénombre environ 600 et ils représentent un peu moins de 45 % du poids du corps). Leurs extrémités sont attachées à deux os reliés par une articulation ; le raccourcissement, ou contraction, de ces muscles provoque alors un mouvement de flexion ou d’extension (parfois aussi de rotation). Ils se contractent toujours longitudinalement, et le mouvement qu’ils engendrent dépend de la position des points d’insertion par rapport aux leviers que sont les os.



  • Le muscle lisse : se situe dans les organes creux du corps, comme l'estomac, les intestins et les vaisseaux sanguins.

  • Le muscle cardiaque se trouve seulement dans le cœur et est spécialisé pour aider à pomper le sang dans tout le corps.



B - LES PATHOLOGIES




1 – Les pathologies ostéo-articulaires


Elle représentent la cause la plus récurrente des douleurs chroniques, pouvant aller jusqu’à l’invalidité. Elles peuvent affecter les os, les cartilages, les tendons et ligaments.


a - Les causes

  • génétique, maladie auto-immune

  • traumatismes ou mouvements répétitifs,

  • alimentation riche, consommation de produits laitiers,

  • sédentarité,

  • surpoids,

  • stress,

  • consommation médicamenteuse chimique,

  • etc.


b - Les symptômes

  • douleurs «fonctionnelles» (arthrose, maladie de Paget, etc.)

  • douleurs inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde, rhumatismes, tendinite, la goutte, etc.)

  • dégénérescence (l’ostéoporose),

  • douleurs liées à la racine des nerfs (sciatiques, cruralgie, névralgies, etc).


2 – Les troubles musculo-squelettiques (TMS)


Les troubles musculo–squelettiques (TMS) regroupent des affections touchant les structures situées à la périphérie des articulations : muscles, tendons, nerfs, ligaments, bourses séreuses, capsules articulaires, vaisseaux…

Les parties du corps les plus fréquemment atteintes sont : le dos, les membres supérieurs (poignet, épaule, coude), plus rarement les membres inférieurs (genoux).



Pour en savoir plus sur les TMS : lien


a - Les causes


Les TMS naissent de causes multiples, mais l’activité professionnelle joue fréquemment un rôle dans leur survenue, leur maintien ou leur aggravation.


Ils sont souvent le résultat de la combinaison de multiples causes liées au poste de travail et à son environnement, à l'organisation du travail, au climat social dans l'entreprise.


L’accroissement des contraintes de productivité, l’intensification du travail dans un contexte de vieillissement de la population active expliquent au moins en partie l’augmentation des TMS dans la population active au cours des deux dernières décennies.

b - Les symptômes


Ils se traduisent principalement par des douleurs et une gêne fonctionnelle plus ou moins importante et handicapante au quotidien.


Parmi les TMS les plus fréquents, on peut citer :

  • les lombalgies (douleurs au niveau du bas du dos),

  • les cervicalgies (douleurs au niveau du cou),

  • le syndrome du canal carpien au poignet,

  • le syndrome de la coiffe des rotateurs à l'épaule,

  • l'épicondylite latérale au coude.

  • Moins fréquents, les TMS des membres inférieurs surviennent également. Le plus connu est l’hygroma du genou.


3 – La contracture musculaire


Une contracture est une contraction permanente et involontaire d’un certain nombre de fibres musculaires au sein d’un muscle (apparaît souvent lors d’un effort ou d’un mouvement brusque). Cela provoque une douleur vive mais n’entraîne pas de lésion musculaire. A la différence d’une crampe où l’ensemble du muscle est contracté et de manière plus brève.

a - Les causes

  • activité sportive intensive ou mal hydratée,

  • stress,

  • mauvaise hygiène de vie,

  • fatigue,

  • mauvaises postures,

  • myoclonie: dont les origines sont physiologique (ex : le hoquet, les contractions musculaires liées au sommeil), ou secondaires (troubles cérébraux, troubles systémiques ou perturbation métabolique),

  • dystonie (trouble neurologique),

  • fibromyalgie (maladie qui associe douleurs musculaires ou articulaires permanentes, fatigue chronique, troubles du sommeil, symptômes dépressifs et troubles anxieux),

  • etc.


b - Les symptômes

  • douleur lorsqu’on appuie sur le muscle (palpation douloureuse) avec la sensation de présence d’un « nœud« , d’une petite boule,

  • raccourcissement du muscle qui rend son étirement douloureux,

  • la contracture musculaire n’entraîne pas de lésions au niveau du muscle mais lorsqu’il continue à être sollicité, il peut subir une déchirure.

  • les contractures sont situées, entre autres, au mollet, aux cuisses, aux fesses, du bas du dos, entre les omoplates et au niveau du cou.

  • Le torticolis résulte d’une contracture musculaire involontaire du muscle sterno-cléido-mastoïdien empêchant de tourner la tête.


Muscles du cou : vue latérale


C - LE RÔLE DES PLANTES MÉDICINALES


L’utilisation des plantes médicinales (et des compléments nutritionnels) dans les troubles musculosquelettiques donnent des résultats sur le long terme relativement constants et permet dans la majorité des cas de diminuer, en accord avec votre médecin traitant, le recours aux médicaments anti-inflammatoires et agit sur le symptôme et également sur le terrain.


Il y a beaucoup de plantes intéressantes dans la sphère musculosquelettique. Je vais vous parler :

  • des principales plantes ayant des vertus anti-inflammatoires et antalgiques,

  • les plantes reminéralisantes,

  • les plantes drainantes,

  • Les plantes myorelaxantes.


1 – Les plantes aux propriétés anti-inflammatoires et antalgiques



L’Harpagophyton




Nom scientifique : Harpagophytum procumbens (Burch.) DC ex Meissn Famille : Pedaliaceae

Parties utilisées : racines secondaires et fleur


Constituants principaux

  • iridoïdes (harpagoside, procumboside, harpagide),

  • polysaccharides,

  • flavonoïdes.

Formes galéniques habituelles

  • extrait fluide,

  • extrait sec.


Propriétés et indications reconnues officiellement (allégations)

  • perte d'appétit,

  • douleur et inflammation,

  • troubles gastro-intestinaux.

Précautions d’emploi

  • troubles gastro-intestinaux (rares),

  • augmentation du risque de saignement lorsqu'il est pris avec des médicaments tels qu’AINS ou anticoagulants,

  • prudence lorsqu’il est associé à des médicaments hypoglycémiants,

  • céphalées, vertiges,

  • allergies cutanées possibles,

  • prudence en cas d'insuffisance rénale.



La reine des près ou ulmaire



Nom scientifique : Filipendula ulmaria

Famille : Rosaceae

Parties utilisées : Sommités fleuries



Constituants principaux

  • flavonoïdes,

  • ellagitanins,

  • monotropitoside


Formes galéniques habituelles

  • tisanes,

  • poudre,

  • extrait sec,

  • extrait fluide.

Propriétés et indications reconnues officiellement (allégations)

  • Soulage les douleurs inflammatoires.

  • Soulage les douleurs musculaires et articulaires.

Précautions d’emploi s’il y a lieu

  • contre-indiquée en association avec les anticoagulants.



Le saule blanc


Nom scientifique : Salix alba L. Famille : Salicaceae Parties utilisées : écorce


Constituants principaux

  • salicylates (1,5 à 11 %),

  • dérivés flavoniques et hétérosidiques du groupe du salicoside (= salicine, glucoside de l’alcool salicylique),

  • composés phénoliques,

  • flavonoïdes,

  • tanins.


Formes galéniques habituelles

  • extrait sec

  • extrait fluide

Propriétés et indications reconnues officiellement (allégations)

  • Soulage les douleurs inflammatoires.

  • Favorise la mobilité.

Précautions d’emploi

Peu de risques du fait de la faible teneur en salicylates, par prudence, déconseillé aux personnes prenant des anticoagulants ou des anti-agrégants plaquettaires de type aspirine (acide acétylsalicilique).




Le cassis


Nom scientifique : Ribes nigrum Famille : Saxifragaceaeou Grossulariaceae Parties utilisées : écorce


Constituants principaux

  • pro-anthocyanidols,

  • flavonoïdes.


Formes galéniques habituelles

  • extrait sec,

  • extrait fluide,

  • bourgeons.

Propriétés et indications reconnues officiellement (allégations)

  • Soulage les douleurs inflammatoires.

Précautions d’emploi s’il y a lieu

L'utilisation thérapeutique du cassis est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes, aux enfants et aux personnes présentant une insuffisance cardiaque ou rénale.




La prêle


Nom scientifique : Equisetum arvense L. Famille : Equisetaceae Parties utilisées : parties aériennes stériles


Constituants principaux

  • silicium Si-O2 (5 à 10 %) dont une partie organique et soluble, et des flavonoïdes.

Le silicium stimule la régénération du collagène et du tissu conjonctif, conserve élasticité et souplesse au rachis (les carences en silicium sont fréquentes avec l'âge).

Formes galéniques habituelles

  • extrait fluide,

  • poudre micronisée.

Propriétés et indications reconnues officiellement (allégations)

  • Soulage les douleurs inflammatoires.

  • Utiliser pour maintenir les articulations souples.

Précautions d’emploi s’il y a lieu


Contre indiquée chez les patients dialysés (insuffisance rénale terminale) et chez les personnes prenant un diurétique (risque d’augmenter la fuite de potassium (K) qui est un effet secondaire des diurétiques hypokaliémiants).



Autres plantes anti-inflammatoires

(reconnues par les médecins phytothérapeutes)




Le lithothamne



Nom scientifique : Lithothamnium calcareum Famille : Corallinaceae

Parties utilisées : algue entière



Propriétés et indications reconnues par les médecins phytothérapeutes : la plante est très alcalinisante (remonte un pH acide), donc utilisée dans les inflammations de l’estomac (gastrites, ulcères gastriques), en prévention de l’ostéoporose, post-ménopausique et ostéopénies débutantes, et pour une supplémentation en calcium et en magnésium.


La luzerne



Nom scientifique : Alfalfa Medicago sativa L. Famille : Fabaceae

Parties utilisées : algue entière




Propriétés et indications reconnues par les médecins phytothérapeutes : reminéralisante par sa richesse en silicium, œstrogénique (bouffées de chaleur), lactagogue (favorise la montée de lait), hypocholestérolémiante, protecteur gastrique (comme le lithothamne).


2 – Les plantes utilisées pour leur propriétés drainantes


La phytothérapie de drainage a pour but l'élimination des déchets toxiques le plus souvent acides. On utilise donc les plantes drainantes dans les problèmes d’inflammation articulaire chronique, chez un sujet ayant besoin d’éliminer des toxines. Il s’agit donc d’une personne intoxiquée.


Dans ces draineurs, nous retrouverons beaucoup de plantes facilitant la diurèse. On utilise les draineurs en cures discontinues, et la plupart d'entre eux possèdent de plus une petite activité anti-inflammatoire.


Le frêne

Nom scientifique : Fraxinus excelsior Famille : Oleaceae Parties utilisées : feuilles, écorce, fruits.


Constituants principaux

  • polyphénols,

  • tanins catéchiques et galliques en quantité,

  • flavonoïdes,

  • mucilage,

  • mannitol,

  • iridoïdes.

Formes galéniques habituelles


- extrait fluide d’écorce et de feuille,

- extrait sec.

Propriétés et indications reconnues officiellement (allégations)


- Soulage les douleurs rhumatismales.

Précautions d’emploi s’il y a lieu

Pas de risque connu.





Autres plantes drainantes

(reconnues par les médecins phytothérapeutes)




Le bouleau blanc


Nom scientifique : Betula alba Famille : Betulaceae Parties utilisées : feuilles, écorce, bourgeons, sève.



Propriétés et indications reconnues par les médecins phytothérapeutes : diurétique, hypo-uricémiante, antispasmodique, anti-oxydante, drainante, hypocholestérolémiante, hépatoprotectrice.



Le sureau noir


Nom scientifique : Sambucus nigra Famille : Adoxaceae Parties utilisées : Fleurs séchée, fruits





Propriétés et indications reconnues par les médecins phytothérapeutes


Fleurs : sudorifique (augmente la sudation), expectorant bronchique, diurétique

Fruits : anti-inflammatoire, antioxydant, antalgique, antiviral, immunostimulant, normoglycémiant, légèrement laxatif.


3 – Les plantes aux propriétés myorelaxantes


La reine des près




Autres plantes drainantes

(reconnues par les médecins phytothérapeutes)


L’achillée


Nom scientifique : Achillea millefolium Famille : Asteraceae Parties utilisées : sommités fleuries





Propriétés et indications reconnues par les médecins phytothérapeutes : anti-inflammatoire et myorelaxante (lactones sesquiterpéniques), cholérétique, hémostatique,

anxiolytique.



Le pavot jaune de Californie


Nom scientifique : Eschscholtzia californica Famille : Papaveraceae Parties utilisées : parties aériennes





Propriétés et indications reconnues par les médecins phytothérapeutes : antispasmodique, myorelaxante, hypnotique, inductrice du sommeil, anxiolytique à faible dose, sédative à forte dose.




D - TRAITEMENTS NATURELS COMPLÉMENTAIRES


1 - Oligothérapie


L'usage des oligoéléments et macroéléments est fondamental. La plupart sont à prescrire selon les diathèses de Ménétrier :


Cu-Au-Ag, (cuivre or argent) dans les apports de fond dans certaines problématiques arthritiques,

Manganèse, dans la diathèse dite "arthritique" avec douleur et raideur plutôt matinale,

Manganèse-Cuivre, dans la diathèse dite "hyposthénique" lorsque la douleur et la fatigue prédominent en fin de journée,

Manganèse-Cobalt dans les diathèses "dystoniques", où la douleur chronique lancinante est

éprouvante, avec paroxysmes fréquents vers 17 heures, insomnies fréquentes et perturbations neurovégétatives.


Citons de plus : le Soufre, le Phosphore, le Fluor, le Zinc, le Potassium (beaucoup de plantes en contiennent), le Silicium (stimule la régénération du collagène et du tissu conjonctif, conserve élasticite et souplesse), le Cuivre (inflammations aigues), le Magnésium et le Calcium.


2 - Autres éléments agissant sur l’inflammation


Le Resvératrol



Ce polyphénol se trouve dans de nombreuses espèces végétales. Extrait principalement de la cuticule (ou pellicule de protection) du grain de raisin (vigne rouge), on en trouve aussi dans les fèves de cacao, dans la canneberge, la mûre et la grenade.


Anti-oxydant puissant doté de propriétés anti-inflammatoires, il dispose également d'une action prébiotique intéressante au niveau de la flore intestinale. Il est incorporé à certains compléments nutritionnels.


La Curcumine


Pigment polyphénolique, appartenant a la famille des curcuminoides, extrait de Curcuma Ionga aux propriétés anti-inflammatoires intéressantes dans le cas des arthralgies chroniques inflammatoires.


Curcuma /Poivre

Il semblerait que son absorption et donc sa biodisponibilite soit ameliorée avec l'absorption simultanée de Poivre, Piper myristica. De nombreuses spécialités dites de "confort articulaire" présentent des formulations associant la curcumine et le poivre noir (action anti-inflammatoire propre, la pipérine).



Glucosamine et Chondroïtine


Ces 2 éléments ne sont pas végétaux mais on les trouve dans de très nombreuses spécialités censées lutter contre l'arthrose (l'association de ces deux éléments peut limiter la dégradation du cartilage, et soulager les douleurs) :

  • La Glucosamine est un acide aminé présent dans l'organisme et jouant un rôle important dans la fabrication des protéines. Elle est fabriquée par l'organisme a partir du glucose et de la glutamine. Elle semble jouer un rôle en tant que ralentisseur de la dégradation du cartilage.

  • La Chondroïtine est un constituant essentiel du cartilage (elle est naturellement produite par l'organisme et contribue a la formation et à la régénération du tissu cartilagineux qui assure l'hydratation du cartilage et son élasticité).


E - CONSEILS SUR LES DOULEURS ARTICULAIRES


Pour finir, voici quelques précisions et conseils supplémentaires pour prévenir et apaiser les douleurs articulaires.


1 - Le rôle de l'intestin


On sait aujourd'hui que la majorité des processus inflammatoires articulaires sont en partie corrélés à des processus inflammatoires siégeant au niveau de l'intestin.

  • Les habitudes alimentaires sont donc à prendre en considération dans les douleurs articulaires chroniques.

  • La surconsommation de produits laitiers, de viandes (surtout la viande rouge), de farine blanche, induit une difficulté de digestion pour notre organisme,


2 - Les facteurs induisant la douleur


La part du psychisme, du stress (et oui, encore lui !) et des contractures dans les douleurs chroniques est aussi à prendre en considération.


Les muscles sont souvent au centre des douleurs articulaires (la majorité des inflammations péri-articulaires sont liées à des contractions musculaires permanentes). Ce sont eux, quand ils sont contracturés, qui entretiennent les douleurs dans la grande majorité des cas (et ils sont pourtant peu cités).

Ces contractures mettent l'articulation en pression permanente et sont responsables des douleurs avec une aggravation au réveil. Le soulagement par des étirements, mouvements, voire une douche bien chaude, prouve la réalité du rôle du muscle dans la douleur.


Un corps qui s'installe dans une attitude de défense (stress, tensions diverses) induit une contraction autour de l'articulation concernée, voire au-dessus.


Ces contractures vont se poursuivre toute la nuit, pendant qu’on dort. Après des heures de contraction (involontaire certes, mais permanentes), les muscles sont contracturés, douloureux, les tendons sont enflammés du fait d’avoir été en traction permanente, sans repos. L’articulation est douloureuse car elle a subi, sans bouger, une pression continue de plusieurs heures.


3 - Des soutiens utiles


Voici quelques solutions possibles pour vous aider à prévenir les douleurs et à gérer vos tensions :


  • exercices respiratoires de relaxation ou méditation pour "programmer" son mental à la détente : avec un apprentissage agissant sur le corps et sur le mental, notre cerveau intègre progressivement l'habitude de détente musculaire et cesse de mettre en pression l'articulation douloureuse, qui s'en trouve soulagée. Mais il faut des semaines, voire des mois selon les cas, pour que notre cerveau intègre la nouvelle programmation (des années d'habitude de tension sont difficiles à évacuer). En savoir plus : ici


  • plantes qui agissent sur le stress et sur les contractures musculaires (elles sont incontournables dans la majorité des douleurs chroniques) ou homéopathie (à utiliser en traitement de fond, on associe les produits selon les poussées, le type de douleurs, leur localisation et le terrain).


  • argile verte : riche en sels minéraux et en oligo-éléments, elle est très efficace contre les articulations douloureuses, elle s'applique sous forme de cataplasme (argile+eau).


  • ostéopathie : cette discipline a pour objectif de rétablir les fonctions de l’organisme en traitant les causes des douleurs et des troubles fonctionnels. Pour cela, elle s’appuie sur une connaissance parfaite de l’anatomie et de la physiologie. En prévention, elle permet d'identifier certains points faibles qui pourraient potentiellement être sources de blessures ou de douleurs à venir, voire de freins à la mobilité des tissus.


  • acupuncture : effets antalgiques et décontractants, notamment en cas d'arthrose.


  • réflexologie : en stimulant les points réflexes, elle peut permettre le maintien de la santé des articulations et apaiser certaines douleurs articulaires.


  • massage amma assis : ce massage traditionnel japonais, fondement de toutes les formes d’acupression, remporte un succés grandissant en occident auprès des entreprises soucieuses du bien-être des salariés. Il se pratique en prévention des problématiques musculosquelettiques, agissant à la fois sur le corps et l’esprit. Il améliore la circulation énergétique dans le corps et permet de se relaxer profondément (élimination du stress et des tensions internes) assurant ainsi une totale détente musculaire (bras, dos nuque, trapèzes, tête). En savoir plus : ici


  • pratique sportive douce : la natation, le vélo ou le yoga renforcent avec douceur vos muscles et articulations.



 

N'oubliez pas que bien s'alimenter, bouger et apprendre à respirer correctement sont aussi les fondements d'un bon entretien du système musculosquelettique !


 

A noter : Il est important de rappeler que les TMS doivent impérativement être suivi médicalement et que la prise de médicaments antidouleurs est souvent nécessaire pour calmer les fortes crises. Pour l'ensemble des troubles liés au système musculosquelettique, l'automédication reste fortement déconseillée. Les informations et conseils délivrés dans cet article ne se substituent pas à l'avis d'un professionnel de santé, seul habilité à établir un diagnostic sur votre état de santé et à établir une prescription adéquate. L'utilisation de plantes médicinales est une solution complémentaire pouvant être d'une aide précieuse mais ne remplace pas à un traitement allopathique parfois nécessaire pour un bon rétablissement. De plus, chaque personne étant unique, toutes solutions complémentaires ne lui sera pas toujours adaptée.




Lien Direct : ici









Sources et références : https://biowiki-mbolduc1.profweb.ca/index.php/La_contraction_musculaire - https://www.ameli.fr/

- https://www.stemcis.com/fr/systeme-musculosquelettique/ - https://www.inrs.fr/risques/tms-troubles-musculosquelettiques/ce-qu-il-faut-retenir.html - Bates B Guide de l’examen clinique ed MEDSI - Beauthier JP, Lefevre P : Traité d’anatomie, de la théorie à la pratique palpatoire Tome 3 Ed DeBoeck - https://etude-az.com/les-muscles-du-corps-humain-schema-pdf/ - https://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/diathese - wikiphyto

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