L’OMS définit le bien-être au travail comme étant « un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur et de l’autre les contraintes et les possibilités du milieu du travail ».
Construire une politique de bien-être en entreprise rejoint donc logiquement les actions visant à améliorer la qualité de vie et les conditions de travail (QVCT)*.
La notion propre de bien-être est plus subjective que celle de la QVCT mais elles n'en sont pas moins dépendantes l'une de l'autre.
* Pour consulter comment se définit la QCVT suivant l’ANI du 19 juin 2013 : lien direct.
La mise en place d’actions préventives est essentielle. Plusieurs pistes de réflexion sont menées et nombreuses solutions existent pour apporter un équilibre bénéfique aux salariés comme aux employeurs. Ces démarches ont pour but d'agir sur les principaux facteurs de risques connus, notamment les facteurs organisationnels.
Certaines initiatives simples renforcent la prévention. Elles ont peu d’impacts sur l’organisation concrète du travail dans les équipes mais offrent une attention ou des moments de décompression qui agissent incontestablement sur le stress et le moral des salariés et donc sur leur santé. En ce sens, ce sont des alliées précieuses à ne pas négliger.
Le amma assis en est un exemple : conseillée dans le cadre professionnel (développée pour les entreprises par David Palmer), cette technique de massage accompagne favorablement la prévention des risques psychosociaux (RPS). Facile à mettre en place, accessible à tous et de faible coût, ces résultats positifs sur le stress et les troubles musculosquelettiques (TMS) sont probants (études à l'appui).
Avant d'évoquer plus en détails tous les atouts de cette pratique en entreprise, je vous propose un tour d'horizon sur la notion de bien-être au travail, un sujet plus que jamais d'actualité.
Pour vous diriger directement sur la section évoquant la pratique du amma assis et les résultats d'études scientifiques à son sujet, c'est par ici.
LA RÉGLEMENTATION
La LOI « santé » n° 2021-1018 du 2 août 2021 qui prend effet au 31 Mars 2022 (elle transpose l'ANI du 10 décembre 2020) précise les obligations de l’employeur en matière de sécurité et de protection la santé physique et mentale de ses salariés au travail afin de remédier aux problèmes existants et d’éviter les répercussions organisationnelles et économiques pour l’entreprise.
Pour remplir cette obligation, une démarche de prévention collective - centrée sur le travail et son organisation - est nécessaire. Ces actions visent, en autres, à réduire les risques psychosociaux et les sources du stress. Il faut noter qu’au delà de leurs effets sur la santé des individus, les risques psychosociaux ont également un impact sur le fonctionnement des entreprises (absentéisme, turnover, ambiance de travail…). Cela impose l’écoute des salariés sur les facteurs organisationnels reconnus comme ayant un impact en matière de RPS : définition des tâches, sens du travail, répartition de la charge de travail, etc.
(Pour en savoir plus, découvrez le 4e Plan santé au travail présenté pour la période 2021-2025, fruit d’un travail de co-construction entre l’État, les partenaires sociaux, la Sécurité sociale et tous les organismes de prévention : lien direct)
LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX
Origines et conséquences
Les risques psychosociaux peuvent concerner toutes les entreprises (quel que soient leur taille et leur secteur d’activité). Ils sont définis comme un risque pour la santé physique et mentale des travailleurs.
Les origines
Les origines sont multiples et sont à rechercher à la fois dans les conditions d’emploi, les facteurs liés à l’organisation du travail et aux relations de travail. Il est important de les connaitre dans un objectif de prévention.
Elles correspondent à des situations de travail où sont présents :
le stress provenant du sentiment de ne pas atteindre les exigences ou les attentes demandées ;
les violences internes commises par des travailleurs : conflits majeurs, harcèlement moral ou sexuel ;
les violences externes, exercées par des personnes extérieures à l’entreprise à l’encontre des salariés ;
le syndrome d’épuisement professionnel.
L’édition 2016 de l’enquête "Conditions de Travail et Risques psychosociaux", coordonnée par la DARES, permet de repérer les situations de travail qui accroissent l'exposition aux différents facteurs de risques psychosociaux. Voici quelques exemples du constat dressé (source : Chiffres clés sur les conditions de travail et la santé au travail - Aout 2021) :
25 % des salariés déclarent devoir cacher ou maîtriser leurs émotions et 16 % devoir éviter de donner leur avis.
27 % des salariés ont le sentiment de ne pas « faire partie d’une équipe », 11 % déclarent ne pas être aidés par [leurs] collaborateurs pour des travaux délicats.
45 % des salariés estiment qu’ils doivent « toujours » ou « souvent » se dépêcher dans leur travail.
30 % considèrent qu’ils doivent « fréquemment interrompre une tâche pour une autre non prévue et que c’est « un aspect négatif de [leur] travail ».
Au moins 64% des actifs occupés déclarent être soumis à un travail intense ou subir des pressions temporelles.
64% des actifs occupés déclarent manquer d’autonomie dans leur travail.
24 % estiment que leur travail n’est pas reconnu à sa juste valeur.
Les conséquences
L’exposition à différentes situations dégradées de travail a de nombreux effets.
Deux types de conséquences sont à distinguer.
Les conséquences sur la santé
Les RPS peuvent se traduire par l’expression d’un mal-être ou d’une souffrance au travail, des conduites addictives, etc. Ils s'associent fréquemment à une dégradation de la santé physique et mentale (fatigue importante, troubles de la concentration et du sommeil, palpitations, irritabilité, troubles musculo-squelettiques, troubles mentaux, maladies chroniques et maladies cardiovasculaires).
Les conséquences sur l’entreprise
L’apparition des risques psychosociaux chez les salariés impacte aussi l'entreprise. Plusieurs effets sont observés : augmentation de l’absentéisme, taux élevé de rotation du personnel, non-respect des horaires ou des exigences de qualité, réduction de la productivité, accidents de travail, dégradation du climat social, etc.
Les actions à privilégier
Les risques psychosociaux doivent être pris en compte au même titre que les autres risques professionnels (comme l’impose la réglementation). Les réduire, voire les supprimer, est devenu incontournable .
A ce titre, l’employeur doit définir des priorités à court et moyen terme. La planification des actions du programme de prévention doit être discutée avec les représentants du personnel et/ou les salariés qui auront participé à l’évaluation des risques afin de définir leurs niveaux de gravité.
Pour une évaluation pertinente, il est important de supprimer les idées reçues à l'égard des risques psychosociaux :
Ils touchent tout le monde : tous les individus - quelles que soient leur personnalité ou leur place dans l'organigramme - peuvent être exposés aux risques psychosociaux et en souffrir.
Le stress au travail n’est pas un « mal nécessaire » : la motivation ou l’implication du salarié sont parfois confondues - à tort - avec la notion de stress. Le stress en entreprise se manifeste sous deux angles différents. Le stress aigu né de pressions ponctuelles acceptées par le salarié ; à contrario, le stress chronique né de pressions subies. Les conséquences du premier sont souvent supportables alors que celles liées au second impactent l'organisme et la santé (parfois jusqu'à l'épuisement).
Le rôle de l’entreprise est indéniable : agir en amont pour diminuer le niveau de stress des salariés par des actes de prévention permet d’améliorer les conditions de travail des salariés et d'éviter l'apparition de problèmes de santé.
Prévenir les risques psychosociaux est une démarche accessible : nombreuses solutions se trouvent dans l’organisation et le management. Le principal coût provient du temps consacré à comprendre, écouter et dialoguer afin de trouver des solutions adéquates et adaptées à l'entreprise. L'impact "moral" est souvent très bénéfique : implication des équipes et meilleure cohésion améliorent la performance de l’entreprise.
LE STRESS en entreprise
Comment s'installe le stress au travail ?
Tensions corporelles, lombalgies, cervicalgies... chaque jour les gestes répétés au travail, le temps passé devant l'ordinateur ou dans les transports sclérosent le corps, crispent les muscles et fixent les douleurs à long terme.
Les répercussions peuvent être importantes telles que : maladies cardiovasculaires, troubles musculosquelettiques (TMS), dépression et anxiété, etc.
Divers symptômes (physiques, émotionnels, intellectuels) apparaissent en quelques semaines.
Les chiffres
Étude de l'Institut CSA pour Liaisons Sociales et Manpower - 2000
75% des salariés déclarent souffrir du stress en entreprise,
30% des arrêts de travail sont imputables au stress (première cause),
85% des cadres se sentent de plus en plus confrontés au stress,
55% des salariés estiment que le stress au travail continue toujours d’augmenter,
71% des entreprises se disent préoccupées par l’augmentation du stress.
En France, 63% de salariés se disent potentiellement concernés par le risque d'épuisement professionnel. 34% pensent pouvoir y être confrontés un jour, 12% craignent d’en vivre un prochainement et 17% en ont déjà été victimes. (Source : Étude BVA-BPI Group - "Baromètre des salariés. La santé et le bien-être au travail" - 2019)
Les impacts
Absentéisme
Il s’agit des absences au travail régulières ou prolongées en dehors des périodes prévues de congés.
Selon le 13ème Baromètre de l’Absentéisme et de l’Engagement Ayming® (2021) : le taux d’absentéisme est en moyenne de 6.87% en France pour l'année 2020 ( ce baromètre indique aussi que 45% des salariés souhaitent à ce jour changer de poste et/ou d’entreprise) .
Par ailleurs l’Institut Sapiens a dévoilé en 2018 le coût de l'absentéisme dans l'Hexagone: 107,9 milliards d'euros par an (coût moyen : 4059 euros par an et par salarié).
Présentéisme
Il se traduit par le désengagement du salarié. Son état physique, mental ou sa motivation ne lui permettent pas d’être vraiment productif. Il n'est que "physiquement" présent.
74% des salariés ont déclaré avoir été « absents psychologiquement » au travail au cours de l’année 2020 ! (Etude IPSOS pour OurCo, 2020).
La démotivation du salarié, l’épuisement et la détérioration du climat social en sont les causes principales. Cela de fortes conséquences financières pour l’entreprise : 13 340€ par an par salarié en moyenne selon l'IBET© (Indice de Bien-être au Travail) 2018 - APICIL -Mozart Consulting).
Les troubles musculosquelettiques (TMS)
Ils sont directement liés aux conditions de travail, même s’il convient également de tenir compte des caractéristiques individuelles des salariés (âge et état de santé).
Outre les conséquences de mauvaises postures, de postes de travail mal équipés, de manque de formation ou autres raisons organisationnelles, les troubles musculosquelettiques peuvent relever de raisons psychologiques.
Un travail perçu "monotone", la tension engendrée par la pression du temps, le manque de reconnaissance, le vécu de relations sociales dégradées ou l’insécurité de l’emploi peuvent aussi contribuer à l’apparition de troubles musculosquelettiques.
Les conséquences sont nombreuses tant pour le salarié que pour l'entreprise : diminution de la qualité des prestations fournies par les travailleurs touchés par les lésions chroniques, augmentation de l’absentéisme, incidents et des accidents par manque d’attention et de capacités de réaction due à la fatigue, etc.
LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL
Comme indiqué en introduction , construire une politique de bien-être au travail permet de réduire les risques psychosociaux mais aussi d’agir sur le climat collectif et d’améliorer la motivation du salarié dans le travail.
Définition
La notion de bien-être au travail va au-delà des notions de santé physique et mentale. Elle met l’accent sur le ressenti personnel et collectif des situations et contraintes de la sphère professionnelle en faisant référence à un sentiment général de satisfaction et d’épanouissement dans et par le travail.
Agir pour le bien-être en entreprise vise donc à développer une conception de travail qui soit soucieuse de la santé des salariés et qui favorise leur motivation et leur implication.
Cela contribue également à l’épanouissement professionnel et à l’amélioration de l’ambiance de travail au sein des équipes (renforcement du climat de respect et d’écoute)
C'est une démarche indispensable à la prévention des risques psychosociaux, en amont des manifestations aiguës de stress, de violence ou d’épuisement.
Cela a des conséquences physiques, psychologiques, émotionnelles et psychosociales et se traduit par un certain niveau d’efficacité pour l’entreprise.
Les actions
Recueillir les points de vue des salariés sur les situations de travail problématiques et échanger avec l’ensemble des acteurs concernés aide à la mise en œuvre de cette approche du "bien-être" dans l’entreprise.
Pour cela plusieurs démarches sont conseillées. En voici quelques unes :
Mettre en place un questionnaire (par exemple le questionnaire «SATIN») permettant de collecter des informations sur les éléments déterminants du bien-être au travail.
Privilégier une action rapide axée sur la construction de solutions. S’adresser pour cela à des intervenants ayant des compétences dans la conduite d’entretiens individuels et de groupes, et dans l’animation de discussions collectives.
Permettre aux salariés d'exercer leur métier dans de bonnes conditions, en diagnostiquant et en traitant les sollicitations négatives et en favorisant les thèmes positifs.
Privilégier des actions régulières en entreprise contribuant au mieux-être du salarié.
AMMA ASSIS : SA PLACE EN ENTREPRISE
Description
Le amma, ancêtre du Shiatsu, est né en Chine puis s'est développé au Japon (via la Corée) dès le 18è siècle.
Il a ensuite été conçu sous sa forme "assise" par David Palmer dans les années 80, pour démocratiser le massage et le rendre accessible en tout lieu, notamment dans le cadre professionnel.
Le amma assis est un enchainement précis et codifié de techniques corporelles (pressions, percussions, vibrations, tapotements, effleurages), efficaces et puissantes pour détendre le dos, les épaules, les bras, les mains, la nuque et la tête en seulement 15 minutes.
Il s'agit d'un massage relaxant et dynamisant, réalisé sur chaise ergonomique, assis et habillé. Pour plus de détails, je vous invite à lire l'article qui lui est dédié sur le blog : lien direct.
Rôle du amma assis pour ouvrir la voie du bien-être au travail
Le stress mental ou physique accumulé est la cause principale ou secondaire de pratiquement tous les processus de blessures et de maladies*.
*Rappelons que 40% des salariés sont arrêtés au moins 1 fois dans l’année et plus de 30% des salariés jugent leur état de santé mental et physique moyen ou mauvais. (Sources 2022)
« En cas de stress, le rythme cardiaque et la tension artérielle augmentent, provoquant tensions des lombaires, de la nuque et des trapèzes. La lymphe circule moins bien, affaiblissant le système immunitaire. » (Source: Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail).
Privilégier des actions régulières en entreprise contribuant au mieux-être du salarié fait partie des démarches de prévention conseillées aux employeurs soucieux de leur personnel.
Pourquoi choisir le amma assis ?
L'intérêt de planifier des séances de massage au travail est indéniable en terme de prévention.
Le amma assis - contrairement aux autres massages existants - a été spécifiquement développé pour le monde de l’entreprise. Excellente méthode de prévention (risques psycho-sociaux et troubles musculosquelettiques) il contribue directement au bien-être des salariés.
Les séances courtes exigent peu d'espace, une logistique légère et le cout reste faible. Elles sont donc facilement mises en place dans les établissements, et s'adaptent aux besoins de chaque structure.
Ce massage est de plus, le plus égalitaire de tous les programmes de bien-être : accessible à tous, sa seule contre-indication ultime est la réticence d'un individu à être touché.
Proposer un plan d’action "bien-être" par le amma assis s’intègre donc parfaitement dans une politique de gestion de ressources humaines, de responsabilité sociétale, et de gestion et prévention du stress au travail.
Ses bénéfices : explications
Mouvement passif
Notre corps est fait pour bouger : lorsque les employés sont immobilisés par leur travail au bureau (ou en télétravail), leur corps finit par s'effondrer et se rebeller.
Il existe 2 sortes de mouvements :
le mouvement actif : l'exercice (les gens bougent eux-mêmes)
le mouvement passif : le massage (quelqu'un d'autre crée le mouvement)
Un massage assis régulier déplace les tissus, ce qui améliore la circulation et permet aux mécanismes d'autoguérison du corps de fonctionner plus efficacement.
Conscience du corps
Un corps qui ne bouge pas suffisamment (cas aggravé par le télétravail) entraîne une amnésie sensori-motrice : les muscles chroniquement contractés finissent par cesser de donner un retour au cortex supérieur de la conscience. Lorsque cela se produit, nous ne sommes plus capables de ressentir les déséquilibres que nous avons créés et nous commençons à penser que notre mauvaise posture est normale.
Le massage assis restaure la connexion corps-esprit :
Nous ressentons le soulagement du rééquilibrage à plusieurs niveaux.
Notre capacité à éprouver des sensations à l'intérieur de notre corps augmente.
Nous pouvons mieux ressentir ET nous sentir mieux.
Gestion du Stress
Même s'il existe nombreuses pratiques de santé efficaces pour prévenir et réduire le stress chronique, il est difficile pour certaines personnes de changer de mode de vie et d'habitudes : cela demande efforts et motivation auquel elles ne sont pas toujours prêtes.
L'un des aspects uniques du massage - contrairement à toute autre modalité de bien-être en entreprise - est qu'il ne nécessite aucune motivation pour changer : il fonctionne immédiatement sans effort ni intervention de la part du destinataire. Un massage permet de se sentir mieux et renforce positivement notre effort.
Son efficacité prouvée
Un massage assis de qualité réduit le stress dès 15mn de pratique. Il existe suffisamment de preuves scientifiques pour affirmer son efficacité sur l'anxiété, le stress et la déprime.
Le massage amma assis a de nombreux impacts mesurables en entreprise et établissement de santé. Bénéfique pour les salariés en nombreux points, il l'est également pour l'employeur*.
*mieux-être du personnel, meilleure cohésion et communication, fédération des équipes, moins d'absentéisme et de turn-over, etc.
C'est ce que démontre nombreuses études et recherches effectuées ces dernières années. Voici quelques-unes d'entre elles...
Étude : « Le stress au travail »
Le "Touch Research Institute" - situé au sein de l'école de médecine de l'Université de Miami et fondé en 1992 par Tiffany Field (pionnière dans le milieu de la recherche sur le massage) - est le seul centre au monde consacré à l'étude du toucher et à ses applications scientifiques et médicale. Des expériences y ont été menées par un groupe de scientifiques et ont démontré les bénéfices du massage assis sur la santé des salariés.
Pierre Davèze, (dirigeant du Cabinet Alorem et Créateur du programme de Recherche sur la compétitivité des entreprises liée à l’Humain) décrit ces recherches dans son article "Le massage assis est-il financièrement rentable pour l’entreprise" écrit en février 2014. Il fait également état de son expérience sur le terrain auprès des entreprises, des réflexions menées et des conclusions qui en ressortent.
L'étude intégrale est consultable ici : Lien direct
Bénéfices pour les salariés
- amélioration des capacités intellectuelles (vitesse et précision cognitive),
- plus grande vigilance à la tâche,
- réduction des états d’anxiété ou d’exposition à la dépression,
- réduction de la pression artérielle et l’hypertension artérielle,
- augmentation de l’immunité du corps humain,
- réduction du risque inflammatoire musculaire (accidents de sport),
- augmentation de l’humeur positive.
Bénéfices pour l'entreprise
- amélioration de la qualité du travail,
- acte de reconnaissance pour le personnel,
- meilleure cohésion de groupe,
- relance de la motivation des salariés et de leur confiance envers leurs dirigeants,
- baisse du présenteisme et de l'absentéisme,
- rentabilité financière.
Étude : "Le concept de massage sur chaise en milieu de travail comme prévention de la surcharge et de la douleur musculosquelettiques"
Cette étude a été menée en 2016 par Anna Cabak et al. à l’Université de Varsovie.
Son objectif principal était d’évaluer l’efficacité d’un programme de massage utilisé comme une éventuelle mesure préventive complétant le traitement des modifications de surcharge dans le système musculosquelettique.
Cette étude a impliqué un groupe expérimental traité avec le massage (25 personnes) et un groupe témoin (25 personnes). Les participants étaient en bonne santé mais éprouvaient régulièrement de l’inconfort et des douleurs de tension musculaire après avoir passé de plus longues périodes en position assise. Le groupe passaient en moyenne 8,54 heures de travail sur un ordinateur tous les jours.
Le programme de massage a été administré sur quatre semaines, au cours desquelles 8 séances de massage ont eu lieu dans le groupe 1 (expérimental) deux fois par semaine. Le massage était réalisé sur une chaise ergonomique permettant un ajustement de la position du corps pour chaque participant.
Chaque séance de massage a duré 15 mn et les zones impliquées se situaient autour de toute la colonne vertébrale (dos, les muscles extenseurs, les muscles du cou, les membres supérieurs et les mains; séance terminée avec étirement passif et relaxation des muscles des membres supérieurs).
Conclusions (extraits de l'étude) :
Les trois effets les plus importants du massage observés par les participants après la série de séances de massage étaient : muscles détendus, meilleure relaxation et amélioration du bien-être.
Presque tous les répondants (91,7%) ont déclaré qu’ils aimeraient continuer le système - les séances de massage au travail. Leur évaluation de la chaise de massage elle-même a également été favorable.
Augmentation statistiquement significative du niveau de relaxation et d’amélioration de l’humeur mesurée par des scores appropriés.
Diminution de la sensibilité à la douleur musculaire après les séances de massage.
L’exécution d’un programme de massage assis dûment et professionnellement exécuté par un praticien sur le lieu de travail peut être efficace pour soulager la surcharge musculosquelettique et l’inconfort dans les zones autour de la colonne vertébrale et dans les membres supérieurs.
Les avantages de la méthode du «amma assis» : l’accessibilité, la rentabilité, la facilité de l’administration dans différents endroits et le court temps de traitement.
Il semble conseillé de la populariser et d’accroître l’usage de cette pratique, par exemple pour la prévention des accidents du travail et la surcharge liée aux sports, tant physique que mentale.
L'étude intégrale dans sa version originale est disponible par ici : lien direct.
Traduction en français : lien direct
Étude : "L'efficacité du massage assis sur le stress et la douleur en oncologie"
Le but de cette étude menée en 2021 dans des hôpitaux d'enseignement du cancer (l'un gouvernemental et l'autre privé, situés dans la ville de São Paulo, au Brésil) était d'évaluer l'efficacité du massage sur chaise pour réduire le stress chronique et les douleurs musculosquelettiques dans l'équipe de soins infirmiers en oncologie (60 personnes de l'équipe).
Essai contrôlé randomisé divisé en deux groupes : massage sur chaise et témoin sans intervention. Le groupe de massage a reçu deux séances de massage sur chaise d'une durée de 15 minutes, deux fois par semaine, pendant trois semaines.
Conclusions :
Le massage a été efficace pour réduire le stress chronique dans l'équipe de soins infirmiers en oncologie. Son efficacité sur la douleur a été observée dans l'interférence des douleurs musculo-squelettiques principalement dans l'activité générale et le travail normal, selon le BPI, mais a également montré de bons résultats dans l'humeur et le sommeil.
Le protocole proposé et six séances d'intervention d'une durée de 15 minutes se sont avérés adéquats pour soulager les signes et symptômes de stress et partiellement de douleurs musculo-squelettiques dans l'équipe soignante.
L'étude intégrale est consultable ici : lien direct.
Étude : "Faisabilité et effet du massage assis offert aux infirmières pendant les heures de travail sur les symptômes liés au stress : une étude pilote"
Cette étude menée en 2012 a évalué la faisabilité et l'effet de massages hebdomadaires sur chaise de 15 minutes pendant le travail pour 38 infirmières.
Conclusions :
Il est possible d'intégrer des massages hebdomadaires sur chaise de 15 minutes appliqués pendant les heures de travail dans l'horaire des infirmières d'une unité d'hospitalisation psychiatrique et d'une unité ambulatoire de réadaptation de la douleur d'un centre médical universitaire.
Offrir des massages sur chaise aux infirmières d'une unité psychiatrique ou d'une unité de réadaptation contre la douleur pendant les heures de travail – bien que difficile en raison des horaires cliniques chargés – a permis de réduire considérablement les symptômes liés au stress et a été très apprécié par les infirmières.
L'étude intégrale est consultable ici : lien direct.
Le but de cette étude menée en 2011 était de déterminer les effets des interventions de techniques manuelles en milieu de travail pour les participantes sur le degré d'amplitude des mouvements articulaires et sur le niveau de douleur ou d'inconfort musculo-squelettique ressenti lors de l'exercice de responsabilités en milieu de travail.
19 femmes volontaires ont reçu des massages sur chaise sur place deux fois par semaine pendant 1 mois. Les participants comprenaient des personnes de l'administration et de la gestion d'une entreprise de Ljubljana, en Slovénie.
Le Cornell Musculoskeletal Discomfort Questionnaire a été utilisé et des mesures d'amplitude de mouvement en degrés ont été prises.
Conclusions :
augmentation de l'amplitude de mouvement pour la flexion latérale cervicale. (28,8 %).
diminution significative d'inconfort pour le cou et le haut du dos.
Des séances de massage sur place deux fois par semaine pendant 1 mois sont les interventions les plus efficaces (par rapport à une séance ou à aucune intervention de massage) pour diminuer la durée des douleurs ou inconforts musculo-squelettiques et pour augmenter l'amplitude des mouvements.
Etude "Les effets psychologiques positifs du massage assis par acupression (massage Amma assis)"
L'étude Macbet menée en 2020 visait à savoir si une seule séance de massage Amma assis de 17 minutes (massage court) pouvait améliorer les paramètres physiologiques et psychologiques de jeunes volontaires sains.
Les volontaires ont été recrutés entre le 1er décembre 2019 et le 28 février 2020, principalement parmi les étudiants de la section Sciences Biologiques de l'Université de Bourgogne.
Le massage "Amma assis" (protocole précis conçu par David Palmer) a été spécialement choisi pour cette étude car comme celle-ci l'indique il convient bien à l'objectif scientifique.
"Une séance de massage Amma consiste en un protocole précis de pressions séquentielles sur des points précis à différents endroits du haut du corps. Ces points correspondent aux points d'acupuncture traditionnels de la médecine chinoise, certains d'entre eux étant situés au-dessus des ganglions du système nerveux autonome. Ces ganglions ainsi que les terminaisons nerveuses contiennent le neuropeptide CGRP qui pourrait être libéré sous la pression de la peau." (Source : étude Macbet)
Les massages étaient tous pratiqués par le même professionnel du massage Amma, enseignant de la FEDEFMA. Les massages ont été réalisés sur un fauteuil ergonomique LUDION dans un box individuel.
Pendant 17 minutes, le dos, le cou et les bras ont été pressés de manière répétitive selon une séquence précise correspondant à la méthode David Palmer. Dans le groupe témoin, le participant était assis dans la même position que les volontaires massés, ne faisant rien et attendant durant 17 minutes.
Les points forts :
• Un massage Amma assis de 17 minutes diminue les scores de stress et d'anxiété perçus et améliore les scores de confiance en soi.
• La fréquence cardiaque et la pression artérielle diastolique semblent diminuer mais le CGRP n'est pas libéré en quantité suffisante pour conclure sur son rôle.
• Les taux plasmatiques de cortisol et d'IL-6 restent inchangés après la séance de massage
• Les taux plasmatiques d'ocytocine sont significativement augmentés.
Conclusions :
Ces résultats pourraient s’expliquer par l’augmentation de l’OT observée dans le groupe massage. Cependant, ces effets psychologiques bénéfiques ne sont pas corrélés aux taux plasmatiques de cortisol, de CGRP et d’IL-6. À la lumière de ces observations, une réflexion plus approfondie devrait être menée pour expliquer physiologiquement les bienfaits d'un bref massage Amma, notamment dans le cadre d'initiatives de bien-être en entreprise visant à aider les employés à gérer le stress lié au travail.
L'étude intégrale en anglais est consultable ici : lien direct.
L'étude traduite et résumée par le Professeur JL. Connat est consultable ici : lien direct.
Autres études et avis d'experts en neurosciences
Pour accéder au pdf : lien direct
Disparité des massages assis proposés
"En France, la qualité du massage peut changer du tout au tout. Le choix de la technique de massage assis ou du praticien reste fondamental pour obtenir le résultat escompté. La technique (kata) de David Palmer, "père" du amma assis, reste la plus qualitative." Pierre Davèze
Aujourd'hui, le terme "amma assis" est associé à une grande disparité de techniques et de pratiques de massage assis, différentes (bien qu'elles s'en soient inspirées) du protocole de David Palmer, précis et exigeant.
Rappel : Le massage amma assis fait partie de la catégorie des
"massages bien-être", non thérapeutiques, et ne s’apparente à
aucune pratique médicale ni paramédicale.
Vous souhaitez plus d'informations suite à la lecture de cet article ? Spécialiste du amma assis en milieu professionnel, je reste à votre écoute : Contact
Références et sources : https://www.inrs.fr/risques/bien-etre-travail/ce-qu-il-faut-retenir.html - https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043884445 - https://travail-emploi.gouv.fr/
file:///C:/Users/conta/Downloads/ed6349.pdf - http://899.indexcopernicus.com/api/files/view/206285.pdf - https://www.alorem.fr/le-cabinet/ - https://osha.europa.eu/fr - https://www.ayming.fr/insights/barometres-livres-blancs/barometre-de-labsenteisme-et-de-lengagement/ - https://www.bva-group.com/sondages/barometre-salaries-sante-bien-etre-travail/ - https://www.gestionsociale.fr/wp-content/uploads/2018/07/IBET-2018_REGARDS-EXPERTS-VF.pdf - touchpro.com - Fedefma - https://firps.org/wp-content/uploads/2016/04/Accord-QVT.pdf + liens inclus dans ce document.
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