A la rencontre du massage amma assis

Les exigences de la vie quotidienne nous rendent peu disponibles pour nous-même : il est parfois difficile de tout concilier sereinement et, inévitablement, le stress s'installe. Phénomène d’adaptation, il fait partie de notre équilibre.

Cependant, lorsqu'il nous dépasse et que nous n'avons plus de contrôle sur les évènements, que nous nous sentons submergés par une accumulation d'exigences diverses, nous nous plaçons en situation de "lutte" permanente . Notre énergie alors s'épuise et cela commence à générer des problèmes de santé : maladies cardiaques, troubles digestifs, fatigue, tensions musculaires, mal-être, etc.

(Voir l'article dédié au mécanisme du stress : cliquez ici)

Il est essentiel de prendre soin de soi. Cela devrait faire partie de nos priorités.

Nombreuses solutions simples existent pour vous accompagner. Parmi elles, le massage : au delà des bienfaits sensoriels, certains massages soulagent les blocages psycho-corporels, relancent notre dynamisme, et ainsi améliorent nos capacités d'adaptation. Cela permet aussi de s'octroyer une bouffée d'oxygène.

Je vous propose à travers cet article d'en découvrir l'un d'entre eux, le massage amma assis, qui rencontre un vrai succès en entreprise et à juste titre : accessible à tous il dispose de nombreux bienfaits sur le stress et les tensions musculaires.

Le massage "bien-être" : ses atouts

Le massage bien-être n'est pas un "luxe", mais une pause relaxante et revitalisante dont chaque individu doit pouvoir disposer. Il accompagne les personnes stressées, celles qui subissent les effets de mauvaises postures ou d'un travail trop prolongé.

Véritable art de vivre chez certains peuples il est très répandu au sein des médecines et philosophies orientales traditionnelles.

L'énergie vitale

Selon les concepts issues de la médecine chinoise traditionnelle, l’énergie vitale ("qi"en Chine, "prana" en Inde ou "ki" au Japon) est une énergie qui circule dans tout le corps à travers vers les méridiens (sortes de "canaux" suivant les concepts orientaux). Cette énergie est indispensable pour vivre en pleine forme.

L'environnement dans lequel nous évoluons influence nos comportements et notre manière de vivre : les contraintes socio-professionnelles, s'inscrivent dans notre corps à notre insu et sous différents maux. Un blocage d'énergie (flux perturbé) a des répercussions sur l'organisme et une incidence sur l'environnement de l'individu.

La respiration et le souffle constituent aussi l'énergie vitale.

Le massage bien-être touche à la fois l'aspect physiologique et psychologique et permet d'améliorer la circulation de cette énergie (circulation lymphatique et sanguine sous le regard occidental). Il permet de prévenir les blocages énergétiques dans le corps et d'agir sur ses dérèglements mais aussi sur le mental qui en reçoit tous les bénéfices : régulation de l'adaptation, libération des tensions, augmentation de notre potentiel, oxygénation, etc.

Ainsi, nous bénéficions d'un meilleur rapport avec notre environnement et avec autrui, dans notre milieu professionnel et familial.

Le ressenti

Un corps qui manque d'énergie peut affecter la sphère émotionnelle et affaiblir tout le système défensif. Il est important de savoir détecter les signaux d'alerte et surtout d'agir pour les minimiser. Pour cela, il faut apprendre à s'écouter et s'autoriser à prendre du temps pour soi.

Dans le choix de s'accorder du temps, le massage est le seul soin dans lequel vous êtes totalement pris en charge physiquement. Vous lâchez prise. Le ressenti est l'élément essentiel d'une séance.

La peau devient le messager entre corps et esprit sous les mains du praticien qui activent tous les circuits énergétiques (réactions en chaine de messages électriques et chimiques). Nous sommes submergés d'hormones de plaisir et d'endorphine.

L'attention du praticien est aussi essentielle : l'écoute attentive de la respiration, des vibrations et l'observation lors du repositionnement du corps, lui permet d'adapter son toucher sans perturber le mental.

Expérience subjective du toucher

Chez chaque personne, l'expérience du toucher est subjective et dépend d'au moins quatre facteurs :

• Le profil génétique,

• Les antécédents personnels en matière de toucher,

• Les attitudes et les expériences avec le toucher reçues dans la famille,

• Les coutumes et attitudes envers le toucher soulignées par la culture dans laquelle la personne est immergée.

Le Amma

L'héritage chinois

L’Anmo chinois (按摩 qui signifie littéralement "presser-frotter) est une pratique thérapeutique chinoise ancienne. Des inscriptions sur des os et des carapaces de tortue datant de la dynastie Shang (vers 1600-1046 av. J.-C.) mentionnent des traitements médicaux, suggérant l'existence de techniques de massage à cette époque. Cette pratique combine des techniques de pressions, de frictions et de mobilisations, et est considéré comme l'ancêtre direct du Tui Na.​

L'Anma (あん摩) est la version japonaise de cette pratique, introduite au Japon depuis la Chine, probablement via la Corée, il y a plus de 1300 ans. Elle se traduit par "calmer par le toucher". 

Cette technique aurait été transmise par des moines bouddhistes et des échanges culturels sino-coréens, atteignant le Japon pendant la période Nara (710–794 apr. J.-C.). 

Le Nihon Shoki, une chronique impériale datant de 720 apr. J.-C., documente ces échanges culturels (bien qu'il ne mentionne pas explicitement l'introduction de l'Anmo ou de l'Anma).

L'âge d'or du Amma au Japon

• En 1320, c'est Akashi Kan Ichi qui aurait formalisé les premières techniques spécifiques du amma, posant ainsi les bases d’un art thérapeutique autonome. L'amma était une pratique déjà présente au Japon à cette date, son rôle semble avoir été de structurer et de formaliser des techniques préexistantes plutôt que de créer l'Anma ex nihilo.

• Durant la période Edo (1603–1868), l'Amma devient un art thérapeutique sophistiqué.

Il combine des techniques de pression, de percussion et d’étirement le long de 14 méridiens (12 méridiens réguliers plus 2 vaisseaux dits « curieux ») et s’appuie sur une cartographie précise des tsubos (points vitaux).

• Entre 1610 et 1694, Sugiyama Waichi, médecin acupuncteur aveugle, révolutionne l’enseignement de l’Amma en adaptant ses méthodes aux non-voyants. Ses écoles forment de véritables virtuoses du toucher.

Sugiyama Waichi

• En 1723, le shogunat Tokugawa prend une mesure d’inclusion avant l’heure en réservant officiellement la profession aux aveugles (Kōeki Shōhō).

La publication du Anma Tebiki en 1776  - ouvrage plutôt simple et concis dans ses explications - en fait un manuel technique de référence, contribuant à la codification des techniques de l’Amma, qui était encore considérée comme une branche intégrale de la médecine traditionnelle.

Déclin et renaissance

• Ère Meiji (1868) : la restauration Meiji entraîne une occidentalisation rapide de la médecine au Japon. L’Amma est marginalisée et réduite au statut de « massage de divertissement » ou de bien-être.

  
  

• Dès 1919, Tenpeki Tamai utilisa le terme Shiatsu. Dans les années 40, Torujiro Namikoshi standardise une version simplifiée de l’Amma, en intégrant certains concepts occidentaux pour contourner la législation anti-Amma de l’époque.

• Entre 1945 et 1947, durant l’occupation américaine, le général MacArthur interdit temporairement les pratiques énergétiques traditionnelles, affectant particulièrement les praticiens aveugles (qui représentaient environ 95 % des professionnels).

  
  

• L’intervention d’Helen Keller auprès du président Truman permet de lever ces restrictions en 1947, rétablissant ainsi un cadre légal pour l’Amma.

• En 1964, le Shiatsu, ancêtre dérivé de l’Amma, est officiellement reconnu par le gouvernement japonais comme une thérapie distincte. Il éclipse alors l’Amma traditionnel.

  

  
  

Au XXe siècle, seules deux écoles continuent de préserver la tradition de l’Amma :

Nippon Shiatsu School (Tokyo) et Japan Anma Association (Osaka).

L'introduction de l'Amma en Occident

Le amma traditionnel fut officiellement introduit en premier aux Etats-Unis en 1971, avec l'ouverture du Kabuki Hot Springs à San Francisco en Californie. Conçu comme un spa traditionnel japonais, il employait des praticiens en amma, voyants, qui avaient été entraînés au Japon et amenés aux Etats Unis pour travailler dans les nouveaux spa.

Vers 1977, les propriétaires des Hot Springs voulaient développer une source locale de praticiens qualifiés en amma. Ils demandèrent à Takashi Nakamura d'ouvrir une école à San Francisco. C'est alors que née la Kabuki Shiatsu School of Massage.

Takashi Nakamura développa une séquence sur table d'une heure sur tout le corps, hautement chorégraphiée utilisant 25 techniques manuelles différentes sur plus de 140 points d'acupuncture. Il enseigna cette séquence de la manière dont il reçu l'enseignement au Japon. Cela aida ainsi à approfondir la compréhension de la tradition du amma aux Etats Unis.

Takashi Nakamura retourna au Japon au début des années 80, après avoir enseigné à son étudiant David Palmer, la manière dont doit être enseignée la forme du amma pour les spa.

En 1982, David Palmer se voit confier par Nakamura, la mission de diriger la première école américaine exclusivement dédiée à l’enseignement du massage-bien-être amma : l’Amma institute of Traditional Japanese Massage.

Le Amma aujourd'hui

Au Japon, le Amma est pratiqué par moins de 500 maîtres certifiés

En Occident : 85% des "shiatsu" intègrent des techniques de Amma.

"Ce n'est pas un massage, mais une conversation silencieuse entre les mains et les méridiens" - Maître Nakamura (1985)

Le Amma assis

David Palmer, son créateur

David Palmer

David Palmer est la référence mondiale du massage amma assis. Il est également le concepteur de la chaise ergonomique de massage (outil de travail).

Avant de se lancer dans le domaine du massage, David Palmer a consacré une décennie à la gestion et au développement de programmes de services sociaux pour des agences à but non lucratif.

Il dirigeait en 1974 le développement du Donor’s Forum pour la Fondation Wieboldt, un modèle inspirant qui fut reproduit dans de nombreuses grandes villes américaines.

En 1980 : Il débute sa carrière de masseur professionnel.

Entre 1980 et 1982 - sous la tutelle de son maître Takashi Nakamura - David Palmer est préparé à reprendre la direction de l’Amma Institute of Traditional Japanese Massage, une institution fondée pour transmettre l’art du massage traditionnel japonais.

Suite à la fermeture de cette école, il fonde The Amma Institute of San Francisco, et se consacre à la démocratisation d’un massage efficace, accessible et adapté aux environnements professionnels : le amma assis.

Publications et distinctions

David Palmer est l’auteur de nombreux articles ainsi que de l’ouvrage The Bodywork Entrepreneur, qui fut utilisé comme référence dans les écoles de massage dans les années 1990.

En novembre 1997, il reçoit le prestigieux President's Award pour sa contribution à la profession de massothérapeute.

Aujourd’hui, David Palmer dirige Touch Pro International à San Francisco, poursuivant son objectif de rendre le toucher positif accessible au plus grand nombre grâce à de nouvelles approches et formations adaptées aux besoins contemporains.

La méthode : le protocole David Palmer

David Palmer est le premier à concevoir un kata – un enchaînement précis et codifié de mouvements – spécifiquement adapté pour le massage sur chaise et la pratique en milieu professionnel.

« Ce massage assis n’exige pas de se dévêtir, n’a pas besoin d’être réalisé derrière des portes closes. Le massage va au client, plutôt que d’exiger que le client ne vienne au massage. »— David Palmer

Caractéristiques de la séquence

Cette séquence, d’une durée d’environ 15 à 17 minutes (séance standard) , s’inscrit dans la lignée des techniques traditionnelles d’Amma. Elle combine plusieurs approches manuelles afin d’agir en profondeur sur le corps tout en favorisant la circulation de l’énergie vitale.

Objectif

L’objectif principal est de détendre efficacement l’ensemble du dos, les épaules, les bras, les mains, la tête et la nuque, tout en restant fidèle aux principes de l’Amma traditionnel.

Son double intérêt est de relaxer mais aussi d'apporter plus de vitalité.

Cette pratique vise à créer un état de bien-être général, tant sur le plan physique que mental.

Elle offre un toucher structuré, économiquement et socialement acceptable, délivrant un maximum d’effet en un minimum de temps. Il répond précisément aux besoins de détente et de bien-être en entreprise ou dans des espaces publics, révolutionnant ainsi la perception du massage.

(Photos non libre de droits - @VROHAN)

Conduite de la séance

• Avant la séance : le praticien réalise un entretien pour recueillir des informations sur les caractéristiques physiques et physiologiques du client, identifier les zones douloureuses et repérer d’éventuelles contre-indications.

• Pendant la séance : le praticien exécute le kata, combinant pressions, étirements, balayages, vibrations et percussions (avec une prédominance de l’acupression, technique préventive qui dissipe les blocages énergétiques).

• Après la séance : un feedback est recueilli afin d’évaluer l’impact de la séance sur le bien-être du client.

Une séance complète (accueil + massage) dure entre 15 et 30 minutes* (la séance standard conseillé étant de 20 minutes) et nécessite un espace minimal (5 m² environ suffisent).

*A noter qu'il existe aussi un protocole de 5mn, rarement utilisé.

La première chaise pour massage assis

David Palmer a été le premier à concevoir une chaise de massage qui installe le client dans une position de relaxation propice au massage.

En 1982, il commence à travailler sur la première chaise ergonomique pour rendre le massage assis confortable et pratique à la fois pour le client et le praticien.

Il s'agissait alors de réfléchir sur la meilleure façon d'asseoir confortablement les clients pour le massage.

Les chaises ordinaires

Les chaises ordinaires avaient des dossiers qui limitaient le massage aux épaules, or - ce massage par acupression - devait inclure les points situés le long de la colonne vertébrale et descendant jusqu'aux hanches.

Chevaucher ces chaises s'avérait complexe pour certaines personnes, surtout si elle disposaient d'accoudoirs ou de roulettes !

Les tabourets

Au départ , la meilleure alternative s'est avérée être un tabouret de batteur : sans dossier, sans accoudoir, au coussin épais, avec des sièges réglables en hauteur et pieds pliables, il se transporte de plus facilement.

Malheureusement, avec ce type de siège, deux problèmes se posaient :

• le côté opposé au massage n'était pas renforcé lors des pressions sur les points d'acupression. Travailler sur le dos nécessitait une coordination délicate : il fallait s'assurer que les pieds des clients étaient devant leurs genoux et que leurs mains étaient sur leurs jambes.

  
  

• Le client avait tendance à se pencher vers l'avant, vers l'arrière, ou sur les côtés : il fallait donc s'assurer de rester droit, ce qui avait un impact sur la détente.

Il fallait donc inévitablement étudier une chaise spécialement adaptée pour le amma assis.

Concept de la Chaise BALANS

La première chaise « à genoux » a été développée en 1979 par le Norvégien Peter Opsvik . Appelées chaises "Balans", elles ont atteint les côtes américaines au début des années 1980. David Palmer a immédiatement adhéré à ce concept : l'angle d'agenouillement sera intégré au design de la chaise pour massage assis.

Prototypes

En 1984, David Palmer croise la route d'un jeune ébéniste français, Serge Bouyssou.

Il lui explique le concept du massage assis et son cahier des charges : la chaise devait avoir une base de style Balans qui supporte également le client penché vers l'avant, poitrine inclinée, et un soutien du visage avec un endroit pour reposer les bras. Elle devait également être portable.

Serge Bouyssou imagina alors une chaise qui pourrait être construite en utilisant une boîte comme base et avec des supports amovibles (stockés à l'intérieur de la base) pour le reste du corps.

Il a fallu 3 prototypes pour arriver à une version de la chaise dans laquelle une personne pouvait réellement s'asseoir confortablement pour recevoir un massage.

David Palmer montra son prototype à Jim Everett, le propriétaire de Living Earth Crafts, l'un des premiers fabricants de tables de massage à Santa Rosa (Californie).

Au cours des deux années suivantes, les trois hommes travaillèrent ensemble pour développer une série de modèles qui ont continué à affiner l'idée originale.

Naissance de la chaise ergonomique

La première chaise de massage High Touch est sortie de l'atelier Living Earth Crafts en Mai 86. Elle est alors introduite dans le métier pour servir ensuite de modèle de base pour tous les fauteuils de massage ultérieurs.

Elle est en premier lieu montrée à nombreux propriétaires d'écoles de massage où David Palmer enseigne à leurs élèves comment l'utiliser. Ce dernier donne ensuite des cours de amma assis dans 24 écoles aux États-Unis, au Canada et en Europe.

En 1990, tous les plus grands fabricants de tables, et bon nombre des plus petits, avaient leur propre version de chaise de massage et près de 100 écoles de massage proposaient des cours de massage assis.

Living Earth Crafts a retiré la chaise d'origine au milieu des années 1990 alors que des conceptions plus légères avec parties inclinables ont émergé.

David Palmer s'est associé à une autre entreprise, Stronglite, et a co-développé la chaise avec laquelle il travaille désormais.

D'autres marques proposent également aujourd'hui des chaises ergonomiques assurant confort et praticité.

Impact et diffusion du massage Amma assis

Adaptation au milieu professionnel

La particularité du amma assis est qu'il ne nécessite ni de dévêtir le client ni d'utiliser un espace clos, ce qui permet son intégration dans des espaces publics et professionnels. Cette approche a révolutionné la manière dont le massage est perçu et pratiqué.

Conçu pour lutter contre le stress et la fatigue, le massage Amma Assis s’est rapidement imposé dans les bureaux et les environnements de travail comme politique de prévention et de récupération, pour les entreprises soucieuses du bien-être de leurs salariés.

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Reconnaissance et développement international

Dès 1984, Steve Jobs intègre cette pratique chez Apple, avec jusqu’à 350 séances par semaine pour ses employés, illustrant ainsi le succès immédiat de cette méthode.

Face à ce succès grandissant, David Palmer quitte rapidement ses fonctions de directeur d’école pour se consacrer entièrement au développement du massage assis et à la formation de praticiens spécialisés.

La méthode se répand rapidement en Amérique et en Asie.

Elle est adoptée dans divers lieux tels que les aéroports, les salons professionnels et même dans des espaces publics du fait de sa grande adaptabilité et de son efficacité.

Reconnaissance en France

Certification professionnelle

En 2016, la France devient le premier pays à reconnaître le massage Amma Assis comme une catégorie professionnelle. Cela permet l'obtention d'une certification pour les praticiens souhaitant proposer le protocole développé par David Palmer.

Agrément officiel

Le 7 juin 2016, la Commission Nationale des Certifications Professionnelles a agréé l'école XAVIER Court Formation pour dispenser la certification de Praticien(ne) en massage Amma Assis (Titre RNCP - Niveau 5). Cette école est la seule à délivrer ce titre* et reste étroitement recommandée par David Palmer.

Cette certification constitue une avancée majeure car elle permet aux entreprises d’identifier clairement des professionnels qualifiés pour offrir des services de massage Amma Assis.

*Mise à jour : Depuis 2024, l'école Xavier Court ne propose plus le titre RNCP mais délivre désormais une certification privée, dont le contenu reste identique à la formation initialement dispensée pour le titre RNCP.

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Démonstration en vidéo par Xavier Court :

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A noter : 

Les appellations « massage assis » ou « amma assis » recouvrent en France une grande disparité de techniques et de pratiques , différentes du protocole précis et exigeant de David Palmer, bien qu'elles s'en soient inspirées.

Le Amma assis en pratique

Pour qui ?

Ce massage peut-être reçu par tous puisqu'il s'agit d'une pratique de bien-être. Il vise à fournir un massage rapide au milieu d'une journée bien remplie.

Le amma assis est particulièrement conseillé aux personnes fatiguées, stressées. Il est aussi conçu pour détendre les tensions musculaires, et plébiscité par les personnes trop investies dans leur travail, souhaitant dégager un temps efficace minimal de relaxation.

Sans danger, le amma assis rencontre peu de contre-indications. Par mesure de précaution, la pratique reste déconseillée aux femmes enceintes, aux personnes hypotendues, aux personnes souffrant de troubles circulatoires importants (hémophilie, phlébite), aux personnes souffrant de troubles cardiaques (porteurs de Pacemaker) et aux personnes épileptiques.

Tout problème de santé (douleurs localisées, opérations chirurgicales récentes, etc...) doit être signalé au praticien qui adapte alors son massage ou juge de l'effectuer ou non. D'où l'importance d'un court entretien préalable.

Où ?

Se pratiquant habillé et demandant peu de place, le massage amma se retrouve dans des lieux très divers. Il est généralement dispensé dans les bureaux, espace de coworking, centres hospitaliers, cabinet privé ou domicile.

Il n’est pas rare de retrouver cette pratique auprès des grands hôtels, des spas, dans les institutions de soins esthétiques. Il se pratique aussi dans les centres de vacances, les établissements de tourisme, les maisons de repos, mais aussi lors de séminaires, congrés, etc.

Peu exigeant en matière de logistique, le amma assis est praticable quasiment partout !

Les bienfaits : détente et dynamisation

Une seule séance d'amma assis agit sur les nombreuses tensions du corps, apporte détente physique et psychique. Cette pratique agit également à plus long terme en équilibrant les énergies.

Aujourd’hui, l’expérience montre que ce massage permet de :

• Mieux gérer son stress et les tensions nerveuses,

• Favoriser la relaxation et la détente en cas d’asthénie physique et nerveuse,

• Favoriser la concentration et la créativité,

• Apaiser les douleurs musculaires et articulaires,

• Améliorer la circulation énergétique, stimuler les systèmes nerveux et circulatoire,

  
  

Nombreuses études menées par des médecins et scientifiques attestent de l'efficacité du massage sur chaise.

Rappel : Les massages bien-être ne sont ni des pratiques thérapeutiques, au sens occidental du terme, ni un substitut à un traitement classique. C'est un art qui s'inscrit dans le domaine du bien-être du corps et de l'esprit.

Le rôle des praticiens

Lorsque vous recevez un massage bien-être, le praticien doit toujours s'assurer qu'il n'y a pas de contre-indications afin d'adapter sa pratique à votre condition physique et psychique.

Lâchez-prise ! Entre les mains d'un professionnel qualifié, le corps apprend à se livrer en confiance. Toute inquiétude doit être dissipée.

Il est normal de se poser des questions, d'avoir parfois une appréhension. Mais le (la) praticien(ne) étudie le savoir donner et le savoir recevoir. Lors de sa formation, il (elle) a pu aussi ressentir les mêmes appréhensions et interrogations.

Dans ses recherches et sa formation, il (elle) a reçu les bienfaits du massages et sait parfaitement quelles peuvent êtres les sensations éprouvées.

La vie s'inscrit différemment sur chaque corps et a sa propre histoire ; même si la technique est codifiée, les manoeuvres et enchainements ne sont pas figés d'une séance à une autre suivant la personne.

Les professionnels engagés dans une démarche de bien-être pour leur clientèle suivent une remise à niveau régulière de leur pratique (se forme et s'informe). Ainsi préparés, ils savent parfaitement ce qui peut vous embarrasser (l'entretien préalable sert aussi à cet échange).

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POUR ALLER PLUS LOIN

"Amma assis : soutien actif du bien-être professionnel"

Un article consultable ici.

"Amma assis, pratique d'acupression au service du bien-être"

Un article consultable ici.

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Praticienne qualifiée en massage amma assis,

je reste à votre disposition pour tout complément d'informations à son sujet.

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Références et sources : Archives du Musée national de Tokyo, travaux du Pr. Tetsuo Yamaori (Univ. Kyoto), et études comparées des techniques de Sugiyama Waichi - Medicine in Ancient Japan (Y. Otsuka, 1976) - Journal of Japanese Medical History (étude de 2020 sur Sugiyama Waichi) - Manuels originaux du Japan Anma Association - Japan Shiatsu College Archives (Tokyo) - Modernization of Japanese Medicine (Harvard Press, 2012) - touchpro.com - https://flmne.org/formations/shiatsu-assis/ - www.inrs.fr - Ecole Xavier Court - "L'énergie vitale" Brecher Paul 2003 - "Dis moi où tu as mal je te dirai pourquoi" Odoul Michel "Le toucher apprivoisé" Pascal Prayez - Publications de Gary Bernard - Les études sur le massage assis sont consultables sur PubMed.